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Le complexe de temples bouddhistes de Bagan, capitale du premier empire birman, a été inscrit samedi au patrimoine mondial de l'Unesco lors d'une réunion de cet organisme de l'Onu le 6 juillet 2019 ; le classement ayant été retardé à cause de la route à grande circulation qui le traverse.

Le site, qui comprend plus de 3.500 stupas (tumulus), temples, monastères et autres structures construites entre le XI° et le XIII° siècle est un des points forts du tourisme en Birmanie.

Le site est fragilisé par des tremblements de terre. En 2016, quelque 200 temples ont été endommagés par un séisme de magnitude 6,8.

Bagan symbolise la naissance de la Birmanie telle qu'on la connaît aujourd'hui, à travers l'emprise sur la région de ses fondateurs, les Myanma (à l'origine des Bamar, « birmans-birmans » formant aujourd'hui les 2/3 de la population du pays), dès le 9 ° siècle. Leur domination a duré pendant environ 250 ans, depuis ces rives et plaines centrales de l'Irrawaddy, sur tout le territoire actuel du Myanmar.

Avec l'Angkor des Khmers, Bagan fut le plus grand empire d'Asie du Sud-Est. Si Angkor procède d'une succession de plans urbains cyclopéens, les monuments de Bagan - ils furent plus de 10 000 au 13 ° siècle - semblent avoir été semés dans le pli d'un grand coude de l'Irrawaddy. Une impression à nuancer, car les villes et palais de bois et bambou, qui se trouvaient entre les actuels vestiges, ont disparu depuis longtemps.

La quête vaniteuse de la puissance cause la perte de la cité et, en 1287, Bagan tombe sous le joug de l'Empire mongol. À partir du 14° siècle, les pagodes et monastères de Bagan sont très peu entretenus. Les colons anglais ne s'en préoccupent pas davantage. Il faudra attendre le grand tremblement de terre de 1975 pour que le monde se rappelle de ces merveilles.

Les points forts de notre visite seront :

. Le Temple Htilominlo,

. Le Temple d'Ananda,

. Spectacle de marionnettes,

. Survol en montgolfière,

. Promenade à pieds,

. Promenade en Char à bœufs,

. Marché,