Hier, nous avons visité un village de vanniers ; aujourd'hui, nous débarquons aux abords du village de Yandabo qui, lui, s'est spécialisé dans la fabrication de poteries en tous genres. L'origine de cette spécialisation tient au fait que les alentours du village comportaient des carrières d'argile propice. Mais maintenant, les habitants vont chercher en pirogues à moteur l'argile nécessaire un peu plus loin.
Comme pour la vannerie, la totalité de la production est achetée par un grossiste qui compte tenu du poids représenté vient par la fleuve. Il n'y que peu de modèles, et les différences viennent essentiellement du décor répétitif et conventionnel exécuté à la main.
En flânant dans les ruelles de ce village, nous découvrons également une partie de leur façon de vivre, volatile de basse-cour et ses petits, voiture à pédales comme nous en avions dans notre jeunesse…
En dehors de la poterie, ce village est connu tant par les Birmans que par les Britanniques, car cette localité a été choisie pour la signature le 24 février 1826 du traité de paix mettant fin à la première guerre anglo-birmane.
