La pagode Schwedagon

 

 

 

 

L'histoire de la pagode Shwedagon est intimement liée à celle du site Dagon. La légende fait remonter l'origine du site à plus de 500 ans av. J.-C. Deux marchands venus d'Inde, rencontrèrent Bouddha, lui proposèrent de partager leurs gâteaux au miel, celui-ci les remercia en leur offrant huit de ses cheveux. Sur le chemin du retour, le roi Okkalappa les acclama à leur arrivée et donna une immense fête en l'honneur des reliques sacrées. Le roi choisit alors un site où ériger une pagode dans laquelle seraient enchâssées les reliques de Bouddha. Au moment d'ouvrir la cassette contenant les cheveux, des miracles se produisirent. Une première pagode en or fut construite, recouverte de plusieurs autres en argent, en étain, en plomb, en marbre et, enfin, en brique.

Dès leur arrivée en Birmanie, les Britanniques comprirent l'importance stratégique de Shwedagon, qu'ils occupèrent à partir de 1824. A l'issue de la seconde guerre anglo-birmane, la pagode fut dévalisée par les soldats anglais. Il fallut attendre les années 1930 pour voir l'édifice libéré de la tutelle anglaise. Ironie du sort, lors de la fête donnée en l'honneur de la libération de la pagode, un incendie se déclara, entraînant de nombreux dégâts.

Aujourd'hui, la pagode est à nouveau envahie, mais cette fois-ci, c'est une foule fervente qui se presse en ses murs, chacun réalisant ainsi le vœu le plus cher dans une vie de bouddhiste : fouler le sol de Shwedagon. L'entrée principale est située au sud. On accède à la pagode proprement dite par quatre escaliers qui s'élancent depuis les quatre points cardinaux vers la plate-forme centrale. Chaque entrée jouit ainsi d'une atmosphère qui lui est propre. Depuis l'entrée sud, un ascenseur digne de la toute dernière technologie, version birmane, permet d'accéder à la plate-forme d'un seul bond. L'entrée ouest est accessible par un escalator, alors que l'on rejoint les entrées nord et est par deux vastes escaliers qui mènent solennellement vers la pagode dorée.

Installées aux abords des escaliers, de nombreuses échoppes proposent toute la panoplie du parfait bouddhiste : de jolies ombrelles en papier, des fleurs destinées aux offrandes, des statuettes de Bouddha, mais aussi des jouets de papier mâché, des instruments de musique (tambours, gongs triangulaires…) et mille autres babioles dignes des plus grands bazars, la touche bouddhiste en plus.

La religion bouddhique, réputée pour sa « tolérance » n'admettant pas que les visiteurs éventuels ne soient pas « pieds nus » je dus rester en bas, ce qui me permit d'admirer une jeune femme nourrissant son enfant qui lui se refusa devant la photo alors que le maman me le demandait.

Je pus également assister à la préparation de repas, ainsi qu'à la distribution d'autre repas par les personnes à tous ceux qui le désiraient. Lors des fêtes de familles, on n'offre pas de cadeau aux personnes fêtées, mais de la nourriture à tous les passants.

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