La généalogie pratiquée en amateur ne nécessite pas d'outil particulier, et dans un premier temps il suffit d'un cahier, d'un crayon et, essentiellement une gomme.
Il est préférable d'utiliser un cahier plutôt que des feuilles volantes car les éléments collectés apparaissent dans l'ordre où ils ont été recueillis, et l'on ne risque pas d'égarer des informations importantes (pléonasme, car en généalogie, toutes les informations sont importantes). Mais quels que soient les outils utilisés pour cette chasse, le plus important est d'effectuer toute approche avec rigueur. En effet, tout événement introduit dans cette collecte doit être sûr et vérifié.Comme nous indiqué dans le chapitre « Que chercher pour bien débuter », il est indispensable de « faire parler » les mémoires vivantes de la famille que sont toutes les personnes âgées. Elle racontent énormément de choses très fréquemment embellies ou aménagées à leur « sauce », mais il faut garder à l'esprit que toute anecdote racontée, même si elle paraît complètement farfelue contient toujours une part de vérité. C'est le recoupement de toutes ces informations qui donnera pour les générations les plus proches des informations extrêmement intéressantes. Si l'on découvre par une autre source d'information un événement que tous les anciens taisent, cela est encore plus important, il faut absolument savoir pourquoi tout le monde l'oublie systématiquement.
Il est à noter que pour intégrer un événement dans cet ensemble, il est obligatoire d'en avoir la certitude. Il est indispensable de se procurer un maximum de documents officiels et ne pas se contenter de souvenirs.
La fiche individuelle Dans un premier temps, le généalogiste débutant aura intérêt à créer une fiche par personne sur laquelle il notera tout ce qui la concerne en mettant en exergue les éléments communs à toutes les personnes : date et lieu de naissance, date et lieu de baptême, date et lieu de mariage, date et lieu de décès.
Cette fiche devra comprendre également les parents et les enfants, ainsi que les témoins des différents événements.
Les tableaux d'ascendance
Il s'agit d'un document de travail permettant de visualiser sur un même document 4 générations ascendantes. Nous reprenons page suivante un exemple qui a « fait ses preuves ».
Les arbres
Rapidement, le généalogiste débutant éprouve la joie de dessiner son arbre. Il matérialise ses racines et peut montrer aux plus âgés de la famille le fruit de ses recherches et leur prouver que les longues discussions qu'ils ont eues n'ont pas été inutiles.
Il existe dans le commerce de nombreux modèles d'arbres d'ascendance, mais à moins de vouloir offrir à un parent un arbre dessiné, il est préférable d'utiliser un dessin simple que chaque généalogiste amateur peut réaliser par ses propres moyens.
Par contre, si l'on désire dessiner un arbre de descendance, cela devient très rapidement extrêmement complexe, puisque si chaque individu possède au maximum deux parents connus, chaque couple possède, surtout jusqu'au 19ème siècle une nombreuse progéniture, même si malheureusement peu d'enfants ont vécu jusqu'à l'âge adulte du fait de la forte mortalité infantile.
Les copies d'actes
Il faut savoir que même lorsque un acte est exploité, il est souvent utile d'y revenir, ne serait-ce que pour vérifier l'exactitude d'un détail parfois mal écrit ou orthographié d'une manière aléatoire. Il est alors indispensable de bien répertorier tous les actes avec une logique propre (la meilleure méthode étant toujours celle que l'on utilise) pour pouvoir s'y reporter rapidement.
De même, le déchiffrage de ces actes n'étant pas toujours aisé et rapide (ils étaient manuscrits jusqu'à ce dernier demi-siècle), il peut être intéressant d'en faire une copie dactylographiée ou sur traitement de text
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