La ville se trouvant sur une île et n'étant accessible que par bateau ou bac, la circulation automobile y est réduite à son minimum. C'est donc en calèche hippomobile que nous parcourons ses rues pour nous rendre d'une visite à l'autre.
Ce mode de transport permet en outre aux marchandes de souvenirs en tous genres frustrées de ne pas avoir les « bons clients chinois » de suivre les calèches pour continuer leur commerce. Nous serons donc strictement poursuivis par la même marchande durant toute la matinée, celle-ci ménageant sa peine en s'accrochant à la calèche (avec n'en doutions pas l'assentiment du cocher).
Ce serait un crime de passer sous silence les magnifiques racines que nous découvrons sur la plage de débarquement, mise à nu par les crues successives de l'Irrawady. Le système d'étaiement de l'arbre étant utilisé comme terrasse de l'estaminet qui s'y est installé.