La totalité des déplacement dans la charmante ville de Magwé s'effectuent en cyclo-pousse, ce qui nous permet de profiter d'une insertion proche de la population.
Ces cyclo-pousse sont organisés en « compagnies », comme les taxis dans certaines villes, et le contrat est passé directement à la compagnie. Chaque cyclo-pousse n'embarque qu'un seul voyageur en plus du « pédaleur », mais la répartition se fait sans tenir compte du poids du client, ce qui conduit parfois à ce qu'un « pédaleur » âgé doive faire des efforts importants pour lui. En plus les vélos ne possèdent pas de changement de vitesse, et les « pédaleurs » doivent mettre pied à terre dès qu'une légère montée se présente et parfois même sont aidés par des assistants pour pousser l'engin lorsque le passager a une surcharge pondérale non négligeable.
J'ai été particulièrement surpris par le grand nombre d'artisans du meuble pour une si petite bourgade.
