En généalogie, il n'existe pas de démarche obligatoire. Chacun organise sa démarche, mais quelques indications, tirées de l'expérience des plus anciens,  peuvent éviter des pertes de temps et des erreurs. En voici quelques-unes qui peuvent vous être utiles.

Les Archives familiales

On peut avantageusement aller du plus proche au plus lointain. Vous trouverez parmi vos proches le point de départ et les premiers éléments. Nous nous reprochons tous d'avoir laissé partir les parents ou les grands-parents sans enregistrer leurs souvenirs. Vous savez une personne qui meurt, c'est une bibliothèque qu'on brûle. alors recherchez dans la famille tout ce que les plus anciens peuvent vous apporter : aussi bien des livrets de famille, des photographies, des lettres, de vieux carnets de comptes que des faire-part de mariage ou de décès. La liste n'est pas close ; les vieux secrétaires et les greniers sont inépuisables et tout est au moins à regarder de près. Quand des ancêtres ont tenu un livre de raison, c'est la richesse.

 

Les services de l'Etat Civil et les archives municipales

Tous les services de l'Etat civil sont tenus de conserver pendant 100 ans la totalité des registres avant de les transférer aux archives départementales s'ils ne disposent pas d'un service d'archives capable de les conserver dans de bonnes conditions.

C'est pour cette raison que vous serez rapidement amenés à prendre contact avec ces services qui vous accueilleront selon les mairies et le personnel soit d'une manière chaleureuse, soit comme « un chien dans un jeu de quilles »

 

Les archives départementales

C'est là que vous aurez le plus grand nombre de documents et la plus grande facilité pour les consulter. Depuis des années, beaucoup de Conseils Généraux, en charge de ces services, ont fait de gros efforts en construisant des dépôts modernes et des salles de lecture adaptées. N'hésitez pas à vous y rendre : les archives sont destinées au public à condition d'avoir le souci de leur bon état.

Les Archives sont classées en séries. Dans tous les départements, le classement est le même ; d'un service à l'autre, vous ne serez pas perdus. Et puis, le personnel, généralement qualifié vous aidera.

Vous y trouverez notemment :

• Les registres d'état cuvil
• Les registres paroissiaux dits de catholicité
• Les actes notariés (contrats de mariage, testaments, inventaires après décès, Titres de rentes, actes de vente, d'échange et de transactions divers...)
• Les recensements
• La justice
• Les manastères et couvents

 

Les archives nationales :

Comme son nom l'indique ce service est chargé de collationner toutes les archives d'intérêt national. Les recherches aux archives nationales ne sont pas nécessaires, sauf circonstances particulières comme la recherche de dossiers de naturalisation.

Les archives d'Outremer

Il existe deux endroits où sont stockées ces archives :

• Aix en Provence : Ce centre fonctionne comme des archives départementales et l'on y trouve les registres de plus de 100 ans.

• Nantes : Ce centre regroupe tous les registres qui ont été rapatriés d'Algérie lors de l'indépendance de ce pays.

 

Les archives militaires (S H A T)

Ce service rattaché à l'armée regroupe une quantité impressionnante d'éléments et le chercheur y est accueilli aimablement. L'on peut y trouver une foule de renseignements sur les régiments même de l'ancien régime.

Recherches sur Paris

Comme pour beaucoup d'autres choses, Paris se devait d'avoir sa particularité. Mais celle-ci n'est pas pour réjouir les généalogistes. En effet, lors de la Commune, les deux bâtiments qui conservaient la totalité de archives (l'Hôtel de Ville et le Palais de justice) ont été incendiés, réduisant donc ces précieux documents à l'état de petits tas de cendres.

Il est donc impossible de se procurer le moindre acte antérieur à 1863, sauf pour les communes qui ont été rattachées après cette date fatidique.

Toutefois, il existe des "Actes reconstitués". Ceux-ci ont été établis après les incendies sur présentation des copies des actes originaux que les familles possédaient. La demende de reconstition ayant été particulièrement importante, sur certains actes les indications dites non essentielles n'ont parfois pas été reprises ; mais c'est mienx que rien.