La visite de Nantes, pourtant préfecture de Loire Atlantique, s'est faite essentiellement en car, ne nous laissant parcourir à pieds que les trajets menant du car au restaurant, puis du restaurant à la cathédrale. Mais ce fut pour certains d'entre nous l'occasion de revoir les endroits qu'ils parcouraient lorsqu'ils étaient en Prépa à Livet. Ce furent pour eux des moments d'émotion et l'occasion d'évoquer les vieux souvenirs parfois enfouis au fond de leur mémoire.
Mais le point central a été « La Cathédrale ». Celle-ci s'élève et subsiste encore aujourd'hui sur des édifices romains. De multiples dégradations se sont succédées : la Révolution transforme la cathédrale en écurie, l'explosion de la tour des espagnols du château en 1800, le bombardement de 1944, l'incendie enflamme la toiture en 1972 et engendre treize ans de restauration. Ces péripéties ont fait de la cathédrale un chantier interminable et une architecture dépendante du temps et des finances ...
De ses 63m de hauteur, elle rend son intérieur immensément grand. De part son style gothique flamboyant , elle joue de la pureté de ses lignes, de ses arcs boutants, de ses doubles croisés d'ogives. Son Chevet est sûrement une des plus belles vues de l'édifice, avec celle du jardin de la Psallette surmonté de son cloître.
C'est aujourd'hui la plus belle cathédrale restaurée de France. De part son volume impressionnant l'atmosphère y est austère et dépouillée. Cependant on remarque la pureté et l'harmonie de style gothique sur les trois étages.
Le Tombeau de François II et Marguerite de Foix : une œuvre remarquable commandée par Anne de Bretagne en 1501. Les 2 gisants reposent sur une dalle de marbre noire avec un soubassement creusé de niches accueillant des apôtres. A chacun des coins, quatre personnages symbolisent tour à tour: La Justice, la prudence, la force, la Tempérance.
Une crypte romane du XI° parsemée de piliers dévoile les origines de l'architecture romane. On se familiarise avec des objets des cultes: ciboires, calices, et autres encensoirs. La crypte des Evêques, évoque les "évêques-comtes" de Nantes par leur tombeau. Plus bas, quatre salles ouvertes au XIX° retracent l'histoire mouvementée de la cathédrale.
